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L’enquête a été réalisée du 7 au 11 avril 2023 auprès de 1000 personnes constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 à 75 ans.

Elle indique que les Français sont très largement (74%) défavorables au principe de l’expérimentation animale, 43% d’entre eux se déclarant même tout à fait défavorables. Cette opposition est non seulement majoritaire, mais elle est également en forte hausse. En vingt ans, elle a progressé de 10 points.

Dans le détail, est observé un soutien à l’interdiction de l’expérimentation animale destinée à tester différents types de produits. C’est le cas pour les produits ou les ingrédients chimiques (66%, +11 points vs 2003), ou encore les médicaments (65%).

Les Français sont aussi très majoritairement favorables à la fin des captures et élevages d’animaux destinés à l’expérimentation. La plupart des répondants soutiennent la fermeture des élevages situés en France et destinés aux laboratoires, que ce soient les élevages de chiens (85%) ou les élevages de primates (80%). La capture d’animaux sauvages fait aussi l’objet d’un rejet important : 81% des Français soutiennent l’interdiction de la capture de primates dans la nature en Asie et leur envoi en France pour procéder à des expériences.

Les Français soutiennent l’idée qu’il faut développer les méthodes alternatives à l’expérimentation animale pour ne plus avoir à la faire subir à des animaux (81% défendent cette position contre 19% seulement qui considèrent ces expériences comme une nécessité pour la santé humaine). Les Français souhaitent également que, lorsque ces méthodes alternatives existent, l’expérimentation animale soit interdite. 87% sont favorables à cette mesure. Ils affichent aussi un soutien large (83%) à la mise en place d’une autorité indépendante visant à contrôler que les expérimentations sur les animaux sont nécessaires et ne peuvent être remplacées par d’autres méthodes.

Afin de développer ces méthodes alternatives, ils soutiennent massivement un transfert progressif des financements publics destinés à l’expérimentation animale vers le financement d’organismes scientifiques qui développent des méthodes de recherche sans animaux (89% des Français y sont favorables, dont 54% tout à fait favorables).

Dans le même esprit, les Français soutiennent l’autorisation de mise sur le marché de médicaments ayant été testés selon des méthodes alternatives à l’expérimentation animale (84% y sont favorables, dont 46% tout à fait favorables).

Enfin, près de 9 Français sur 10 (87%) considèrent qu’il est important que le consommateur soit informé de l’existence de l’expérimentation animale, lorsque celle-ci a eu lieu, sur les produits qu’il achète. 56% d’entre eux considèrent même cette information comme très importante.

Résultats complets : cliquer ici