Skip to main content

En février 2024, le gouvernement du Royaume Uni a fait cinq annonces relatives aux tests sur animaux à l’occasion d’un débat qui réunissait des député(e)s et des associations soutenant la fin de l’expérimentation animale.

Les membres du Parlement ont évoqué les nombreuses pétitions dans le pays portant sur l’expérimentation animale et les méthodes alternatives qui témoignent qu’un grand nombre de citoyens britanniques est favorable à la fin de l’utilisation des animaux dans la recherche.

Un groupe de députés transpartis est intervenu et leurs contributions ont été très appréciées. Le Département des sciences, de l’innovation et de la technologie (DSIT) a ensuite fait cinq annonces en présence de membres d’Animal Free Research UK et d’autres organisations de soutien.

Les engagements du DSIT exprimés par le ministre des Sciences Andrew visent à soutenir l’accélération du développement des alternatives non animales dans la recherche et établir une réglementation plus rigoureuse vis-à-vis des tests sur animaux.

Il s’agit de :

1. Doubler l’investissement : UK Research and Innovation va doubler le financement de la recherche pour les 3R (Remplacer, Réduire, Raffiner) et les alternatives non animales, le financement passant de 10 à 20 millions de livres sterling.

2. Etablir une feuille de route le DSIT devrait élaborer un plan pour accélérer le développement, la validation et l’adoption de technologies et de méthodes visant à réduire le recours aux animaux dans la science.

3. Augmenter le coût de la recherche animale en augmentant les frais pour les licences d’utilisation des animaux dans la recherche.

4. Considérer la durée des licences : une révision de la durée des licences d’utilisation des animaux devrait permettre d’introduire plus de « challenge » dans le système.

5. Evaluer l’opinion publique : une enquête doit être réalisée auprès du public britannique pour évaluer l’attitude de celui-ci vis-à-vis de la recherche animale.

Le potentiel des technologies spécifiques et innovantes pour remplacer les animaux dans la recherche a été évoqué. Celles-ci comprennent l’utilisation de l’intelligence artificielle, des organes sur puce et l’utilisation avancée des données humaines.

Il a été souligné que ces méthodes pouvaient accélérer les avancées médicales et stimuler l’économie.

Les échanges semblent avoir été très riches. Les parlementaires comme les représentants du gouvernement britannique se sont accordés sur l’énorme intérêt que représentent les méthodes permettant de remplacer les animaux, leur potentiel en matière de progrès scientifique et technologique.

A quand un tel débat au Parlement français et des engagements de notre gouvernement pour le soutien à la recherche non-animale ?

Le résumé de l’évènement par Animalfree Research UK est disponible ici.