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L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 5 au 7 août 2020, sur 7 thèmes concernant la condition animale, dont l’expérimentation animale.

A la question « Seriez-vous favorable ou opposé à ce qu’en France les pouvoirs publics s’engagent à financer le développement de méthodes substitutives à l’expérimentation animale ? », 70% des personnes interrogées se disent favorables.

Il n’y a pas de différence selon le genre, mais on observe un gradient du taux de réponses favorables selon l’âge : 82% chez les plus de 65 ans contre 62 à 69% chez les moins de 65 ans.

Il existe aussi des différences selon les catégories socio-professionnelles : plus de 80% de réponses favorables chez les artisans et commerçants, les cadres et professions intellectuelles, ou encore les retraités, et seulement 60-61% chez les ouvriers et les employés. Cette observation se reflète dans les niveaux d’éducation : 60 à 69% de réponses favorables pour les personnes ayant le niveau du baccalauréat, CAP, BEP ou sans diplôme contre 83% chez les personnes de niveau Bac+2 et 79% en cas de diplôme d’études supérieures.

A la question « Seriez-vous favorable ou opposé à une interdiction du recours à l’expérimentation animale dans un délai de 10 ans afin de laisser le temps aux laboratoires de développer des méthodes substitutives ? », 73% des personnes interrogées se disent favorables.

Une petite différence est observée pour cette question entre les hommes (76%) et les femmes (71%), et il y a toujours un gradient selon l’âge : 81% chez les plus de 65 ans contre 70 à 73% chez les moins de 65 ans.

Les différences selon la catégorie socio-professionnelle sont moins marquées que dans la question précédente. Et il y a très peu de différences selon le niveau d’éducation.

Accès à l’ensemble de l’enquête : cliquer ici