En 2023, Roche créé le Institute of Human Biology (IHB), un institut de recherche dédié à l’innovation dans le domaine des organoïdes, s’appuyant sur son expertise en biologie, ingénierie et analyse de données.
L’institut fait le lien entre la recherche académique et la recherche pharmaceutique, en réunissant trois pôles : la recherche exploratoire, la bio-ingénierie et la recherche translationnelle, soutenus par des plateformes technologiques de pointe.
« Les organoïdes ont le pouvoir de faire avancer la recherche translationnelle et la médecine personnalisée au bénéfice des patients. » Hans Clevers, Head of Roche Pharma Research and Early Development
L’institut rassemble des équipes pluridisciplinaires expertes dans un large éventail de disciplines (physique, chimie, biologie, ingénierie, informatique, etc.). Les projets sont répartis entre toutes les équipes, ce qui signifie qu’une équipe menant une recherche exploratoire peut choisir de contribuer à un projet translationnel ou qu’une équipe du tronc commun translationnel peut diriger un projet exploratoire.
Les plateformes technologiques comprennent une ferme d’organoïdes pour améliorer et prototyper la mise à l’échelle des organoïdes, et une biobanque de tissus et d’organoïdes.
L’IHB est situé en Suisse, à Bâle, avec un espace de laboratoire satellite supplémentaire à Schlieren, près de Zurich.
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A Berlin, un important projet intitulé « Der simulierte Mensch » (L’Homme simulé) associe l’université de médecine de La Charité et l´Université de Technologie. Le Centre doit démarrer ses recherches courant 2025.
L’objectif est de simuler la physiologie et la physiopathologie humaines dans des modèles in vitro et in silico pour une meilleure compréhension des maladies, avec l’apport de chercheurs, de cliniciens, d’ingénieurs, de spécialistes de l’analyse de données, sans recours aux animaux.
Les laboratoires sont organisés en trois niveaux : subcellulaire, cellulaire, et tissus + organes. Plusieurs plateformes technologiques sont mises en place : protéomique, génomique, cytométrie, organoïdes et bio-impression, imagerie cellulaire et tissulaire.
L’objectif est d’intégrer les modèles microfluidiques et structures bio-imprimées à des méthodes analytiques automatisées dans des environnements à haut débit.
Le projet rassemble un large éventail de disciplines et de cultures de recherche, notamment la biotechnologie, les sciences des matériaux, la médecine, l’immunologie, l’apprentissage automatique, la biochimie, les arts et les sciences sociales.
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En février 2025, l’Université Queen Mary de Londres (QMUL) a inauguré un centre d’organes-sur-puce parmi les plus avancés d’Europe : le Centre for Predictive in vitro Models (CPM). Ce centre rassemble plus de 100 universitaires et chercheur(e)s postdoctoraux pour faire progresser le développement et l’application de modèles in vitro complexes pour la recherche fondamentale, le développement de médicaments et les essais précliniques.
Un Centre de formation doctorale, doté de 7 millions de livres sterling, permettra également à 60 doctorant(e)s d’acquérir les compétences nécessaires pour faire progresser ces innovations. Leur formation portera sur les compétences techniques nécessaires à la conception, à la fabrication et à l’avancement de modèles d’organes sur puce, ainsi que sur la compréhension des cadres réglementaires et politiques nécessaires pour soutenir leur adoption.
Le Centre s’engage à favoriser des collaborations solides et a déjà établi un réseau impressionnant de plus de 60 partenaires industriels et de 20 autres organisations non universitaires, y compris des organismes de réglementation, des organismes de bienfaisance et des organismes de financement, dont le NC3R (centre national des 3R).
Lord Patrick Vallance, ministre d’État à la Science, à la Recherche et à l’Innovation, a qualifié la nouvelle installation d’« opportunité significative » de renforcer le leadership du Royaume-Uni dans la recherche sans animaux : « L’élimination progressive de l’expérimentation animale dans la mesure du possible est un objectif clair de ce gouvernement et des méthodes innovantes, comme la technologie des organes sur puce, sont essentielles pour réaliser cette ambition ».
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Le nouveau Centre de transition vers une recherche biomédicale sans animaux (CPBT, en néerlandais : Centrum voor Proefdiervrije Biomedische TRanslatie) situé à Utrecht est un centre national de valorisation et de diffusion des innovations et des savoir-faire sans animaux. Il vise à améliorer et accélérer la transition des nouvelles innovations biomédicales vers les patients et les utilisateurs, à moindre coût, sans utilisation d’animaux. Cela permettra d’obtenir des médicaments plus sûrs, plus efficaces et de meilleure qualité, tout en réduisant les tests sur les animaux, créant de nouvelles opportunités commerciales. Ce centre permet aux Pays-Bas de se distinguer à l’échelle mondiale et de réaliser son ambition de devenir un leader de l’innovation sans animaux.
Les premiers projets porteront sur la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la mucoviscidose, l’arthrose et les maladies rhumatismales, l’asthme et la bronchopneumopathie obstructive.
Le budget total dont dispose le CPBT pour la période 2025-2034 est de 245 millions d’euros. Sur ce budget, 124,5 millions sont un investissement du Fonds national de croissance néerlandais.
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