Les données publiées par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) pour l’année 2017 (cliquer ici) et les données par Etat-membre disponibles via le portail de la commission européenne (cliquer ici) permettent de procéder à des comparaisons avec les autres pays européens.
Les principaux enseignements tirés de cette analyse sont les suivants :
Parmi les principaux pays « consommateurs » d’animaux dans l’UE, la France détient le taux le plus élevé pour l’approvisionnement auprès d’élevages non-agréés de l’UE : 10,9% du total des animaux utilisés, contre 5,5% au Royaume-Uni et 5% en Allemagne.
L’augmentation croissante de l’utilisation des primates non-humains (PNH) – pour les 2/3 à des fins toxicologiques ou réglementaires depuis 2015 – pose également un problème éthique comme l’a d’ailleurs relevé le législateur européen dans l’un des considérants de la Directive européenne (considérant 17).
La France est le pays utilisant le plus de PNH dans l’Union Européenne : 3 746 en 2017, contre 3 569 au Royaume-Uni et 3 472 en Allemagne.
Entre 2015 et 2017, en France, le taux de procédures légères a régulièrement baissé (- 32 % en 3 ans) alors que le taux de procédures sévères a augmenté de 86% sur les 3 années ; il en est de même, dans une moindre mesure, des procédures modérées (+ 30%). La France se trouve largement en tête de tous les Etats membres de l’Union Européenne pour le nombre d’animaux utilisés dans des procédures de classe sévère (17,1% en 2017 contre 5,6% au Royaume-Uni et en Allemagne), ce qui signifie que nos voisins européens savent faire « autrement » alors même que leur recherche scientifique n’a rien à envier à la nôtre.
Pour accéder à l’analyse de Transcience : Cliquer ici
Pour accéder à la version longue (analyse France 2017 et comparaisons européennes) : Cliquer ici